Les régimes de retraites complémentaires ARRCO et AGIRC étaient en danger. Si rien n’avait été fait, il aurait été impossible dans quelques années de verser les pensions à leur niveau actuel. Les compléments de retraite représentent un tiers de la pension pour un ouvrier ou employé et jusqu’à 60% pour un cadre supérieur.
L’ACCORD DU 16 OCTOBRE DEMANDE DES EFFORTS MODÉRÉS ET ÉQUILIBRÉS ENTRE SALARIÉS, ENTREPRISES ET RETRAITÉS.
- Pour LES SALARIÉS : Maintien de l’âge de départ et contribution de solidarité,
- Pour LES ENTREPRISES : Effort de 1,8 milliards d’euros dont 800 millions de hausse de cotisation,
- Pour LES RETRAITÉS : Des efforts également demandés …
Télécharger l’argumentaire CFDT sur l’accord
SANS ACCORD, QUE SE SERAIT-IL PASSÉ ?
Ceux qui prétendent qu’il aurait « suffi » de faire « payer les patrons », de supprimer le chômage ou d’augmenter les salaires se moquent de vous ! Et vous le savez.
En réalité, sans accord, il ne restait que deux solutions, inacceptables pour la CFDT, les salariés et les retraités :
- une baisse généralisée et définitive des pensions de 10 % à partir 2018 pour les cadres, puis, très vite, pour tous ;
- un report de l’âge de la retraite à 63, 64 ou 65 ans comme le réclame la partie la plus dure du patronat et un large pan de la classe politique.
LA CFDT S’ENGAGE ET APPORTE DE VRAIES SOLUTIONS
L’accord proposé n’est pas facile mais il est indispensable et porteur d’avenir. Il démontre que le principe de la retraite par répartition est capable de résister aux crises. Notre système de retraite mérite mieux que des replâtrages successifs. La CFDT propose depuis longtemps de le moderniser, de l’adapter aux parcours professionnels d’aujourd’hui, d’assurer son équilibre, de redonner confiance aux jeunes, de faire converger progressivement les systèmes vers plus de justice et de simplicité. Le chemin pour y parvenir est long… mais l’accord du 16 octobre est une étape importante pour y parvenir !